Poèmes sur la ville.
Contrainte : Le mot qui termine une ligne doit être repris la ligne suivante.
SAISONS URBAINES
Dans ma ville on voit les arbres le ciel
Ciel si beau quand il est bleu sans nuages
Nuages qui vont et viennent au fil des saisons
Saison où les bourgeons pointent le nez, c’est le printemps
Printemps que nous attendons tous après un rude hiver
Hiver où l’on se couvre, se recroqueville, reste au chaud
Chaud comme la chaleur de ta main dans la main d’un enfant
Enfant qui court partout, criant de joie à sa liberté
Liberté de flâner, admirer, c’est l’été
Eté des longues soirées dehors à la terrasse
Terrasse remplie de fleurs, de senteurs avec vue sur ma ville
Ville de tours, de pollution, de bruits
Bruits assourdissants qui résonnent sans fin dans la nuit
Nuit où le tumulte des voitures monte et envahit
Envahit la tête, imprègne l’esprit, détruit l’équilibre
Dans ta ville.
Dominique Siess
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Contrainte : Se loger dans ma ville imaginaire 4/02/2016
Quelles sont frêles et douces nos petites habitations !
Si tu passes par-là lors de tes promenades dans les bois, tu auras du mal à les apercevoir, à moins de faire très attention.
Elles passent facilement inaperçues. Les murs sont tapissés d’une belle mousse verte, brillante et douce,
suspendues à des tiges de roseaux souples, maintenues par de petits bouts de bois tressés et des lianes qui cachent l'entrée. Sur les toits arrondis, de vieilles feuilles colorées et des toiles d’araignées scintillent aux premiers rayons de soleil.
Et le vent s’amuse à souffler sur ces constructions légères pour bercer la ville des elfes endormis.
Qu’elles sont frêles, belles et douces nos petites habitations.
C.F.
Poèmes à cinq mains
Règle : Chacun écrit une première ligne selon son inspiration puis passe à son voisin qui écrit la deuxième ligne puis passe à son voisin qui …
Dans cette chambre sombre où le jour effrayé n’ose pénétrer
Les murs froids et nus entourent un linceul sur un corps étendu
Veillé par ses proches, paisible dans sa mort.
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Avec pour horizon la ligne bleue des Vosges
Avec mes pieds gelés dans cette maudite tranchée
Avec au fond du cœur des ballons pleins de rêves
Je pense à toi ma mie, à la vie retrouvée,
Malgré ma gueule cassée
A l’amour pour horizon.
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Monseigneur l’Évêque dans sa robe violette
Ressemble théologiquement à une aubergine
Dont on baise pieusement l’anneau d’améthyste
Pour la ratatouille fera-t-il l’affaire ?
Il a l’air d’une andouille avec son bréviaire.
Informations légales :
La Ronde des Savoirs de Vincennes est une association loi 1901 créée en 1996 dans la mouvance du FORESCO (Formation Réciproque, Echanges de Savoirs, Création Collective)
Identifiant SIREN : 800 007 494
Siret du siège : 800 007 494 00019
APE 9499Z
Prise d'activité 09/05/1996
Adresse : Maison des associations
41/43 rue Raymond du Temple,
94300 Vincennes