Télécharger les paroles de l'hymne de la Ronde écrites par Évelyne C.
Écriture : mise en avant du côté ludique de cet atelier
o mercredi 1 juin, en itinérant dans le 9ème avec Marie Claude comme guide et Danielle B.
RDV 14h au métro Château de Vincennes ou à 14h45 métro Notre Dame de Lorette, sortie côté jardin
Christiane
Contrainte : début de quatrain imposé.
Hier il a fallu 2 mois et 10 jours à C. Colomb pour traverser l’Atlantique
Aujourd’hui il faut 7 heures en jet
Demain on ira sur la Lune
Un jour sur Mars
Guy M.
Je suis votre avenir et vos rêves
J’ai longtemps combattu pour gagner
Je viens vous proposer une trêve
Je m’appelle pour toujours liberté
Marie D.
Joëlle J.
Contrainte : utiliser au choix une expression …. manger sur le pouce, marcher sur des œufs ...
MANGER SUR LE POUCE
Les parents ont dit :" On n'a pas beaucoup de temps, on va manger sur le pouce". Moi j'ai faim et je m'inquiète. Si on met la nourriture sur le pouce, ça va faire presque rien. Et en plus ça risque de tomber. Un bout de fromage sur le pouce, par exemple, ça ne va pas tenir, c'est sûr. Ou alors peut-être il va y avoir un grand saladier de crème à la fraise et on pourra mettre le pouce dedans et le lécher. Mais il faudra le refaire plusieurs fois. Si encore on pouvait mettre les deux pouces à la fois... Mais ils ont dit "sur LE pouce". En plus on nous dit toujours qu'il ne faut pas mettre ses doigts dans la nourriture. Et ça va prendre du temps. Et ils ont dit qu'on n'avait pas le temps.
Les grandes personnes sont vraiment bizarres.
Danielle B.
Contrainte et mots imposés : Teckeléléphant, sangloustique, flamanvrier, une kastakoufen
Le Flamanvrier est apparu dans nos contrées à la fin de l'ère Epistopoil, bien connue pour l'apparition de nombreuses espèces d'un genre nouveau. Il est tout à fait reconnaissable à la répartition de son pelage. Plumes roses sur la moitié arrière et poils beiges sur la moitié avant. C'est sa principale différence avec le Canarpagneul qui est d'une couleur uniforme en dehors de sa croupe bleue. Il se déplace en faisant de grands bonds. Il lance ses longues pattes avant en hauteur et ses ailes quelque peu atrophiées lui servent de balancier à l'atterrissage. Il se nourrit de vermiterres et de moustibules. Il est d'agréable compagnie bien que prompt à fuguer ! C'est bien sûr un animal protégé car sa reproduction est particulièrement compliquée.
Marie D.
Contrainte : thème l’air
Mots imposés :
Aile, vaporeux, allure, insuffler, bulle, fragrance, foehn, chambre à air, décoller, éolien.
La danseuse
Elle déploya ses bras comme deux ailes et s'élança dans un mouvement aussi gracieux que vaporeux vers le milieu de la scène. Elle avait fière allure dans ce costume et il se dégageait d’elle une énergie qu'elle était capable d'insuffler au public.
Elle évoluait de part et d'autre de l'estrade, dans un halo de lumière qui lui servait de bulle, et à chacun de ses déplacements flottait dans l'air un parfum subtil dont on ne distinguait pas les différentes fragrances.
C'était comme un léger courant d'air qui traversait la salle, un foehn qui venait nous caresser au passage. Elle continua d'évoluer ainsi puis s'arrêta et s'installa élégamment sur une chambre à air descendue du plafond, qui décolla à quelques mètres du sol, l'emportant ainsi dans les airs en la faisant tourner sur elle-même comme une éolienne.
Evelyne C.
A partir d’une carte postale en noir et blanc, représentant une plage rocheuse, nous avons eu pour consigne de décrire ce que nous voyons, puis d’y ajouter des couleurs puis notre ressenti. Ensuite on y introduit un personnage et un deuxième intervenant.
1) Les abords de la plage sont accidentés, de grosses roches noires se sont échouées là et dressent leurs flancs agressifs vers l’océan. Au loin une langue de terre lèche la mer paisible. Un promeneur sur un promontoire observe le large.
2) La mer turquoise scintille sous l’effet des rayons dorés du soleil couchant tandis que des roches de granite rose se détachent sur le sable émaillé de mica et de grains poudreux.
Le vert de la lande en arrière-plan égaille ce paysage grandiose. Quelques nuages violacés annoncent la fin de la journée.
3) J’observe ce spectacle qui s’étale à l’horizon et me laisses pénétrer par la douce quiétude qui s’en dégage ; je me sens à la fois apaisée par la tiédeur de l’air et vivifiée par le bruit des vagues et les senteurs du goémon.
Porter mes yeux à l’horizon me donne un goût de liberté, une envie d’évasion.
4) Le bateau que je guettais apparaît après avoir tiré plusieurs bords. Il avance difficilement, sans doute par manque de vent. Sa coque blanche semble très enfoncée dans l’eau. Serait-il trop chargé ?
Le soleil décline, s’il tarde, il ne pourra plus passer le chenal par manque d’eau. La marée n’attend pas. Le grand phoque bleu est hissé et mis en vent arrière, visiblement le bateau rivalise avec le temps et la mer pour ne pas s’échouer.
5) Du haut d’un rocher, je fais de grands signes pour attirer leur attention vers une crique à mes pieds qui pourrait leur servir d’abri et de lieu d’encrage. Rien n’y fait. Alors j’ôte ma chemise que j’agite comme un drapeau au-dessus de ma tête. Pourvu que leurs regards se portent de ce côté. Je voudrai sauver notre soirée festive prévue sur le port, mais à la vitesse ou ils avancent, je n’aurai plus que la mer à boire.
Joëlle J.